Cette série didactique réalisée par l’ADEME expose l’ensemble des éléments clés dans l’évolution de la pratique du vélo en France. Un argumentaire solide qui s’appuie sur la grande étude sur le vélo menée par Inddigo.
Découvrez, chapitre après chapitre, les perspectives pour le vélo dans les prochaines années, ainsi que les défis à relever pour faire du deux-roues un moyen de déplacement incontournable en France.
CHAPITRE 1 — PASSONS À LA VITESSE SUPÉRIEURE
Malgré ce que l’on pourrait penser, l’usage du vélo n’augmente pas au niveau national. Si 40 % des français font du vélo au moins 1 fois par an, il est utilisé dans seulement 2.7 % des déplacements. Et la pratique n’est pas la même partout et pour tout le monde : nous avons aujourd’hui affaire avec une fracture sociale et territoriale de l’usage du vélo. En effet, son utilisation est très contrastée entre les centres-villes et les périphéries, entre les générations ou encore entre les professions. Mais profitons de la nouvelle dynamique pour propager cet élan sur tout le territoire et ainsi arriver à un véritable essor du vélo en France.
CHAPITRE 2 — ET SI LE VÉLO DEVENAIT UNE CHOSE SÉRIEUSE ?
Beaucoup d’idées reçues sont un frein à la pratique généralisée du vélo. En effet, pour certains le vélo serait trop lent, mais avec ses 15km/h en ville, il est plus rapide que la voiture et les transports en commun. De même pour ce qui est de la place qu’il prend dans l’espace publique, car une place de parking pour une voiture représente 25 places de parking pour vélos. Mais ce n’est pas tout ! Santé, accidents, pollutions : beaucoup d’idées préconçues restent encore à démonter, car finalement, le risque principal avec le vélo, c’est de ne pas en faire !
CHAPITRE 3 — 2024 : 9 % DES TRAJETS A VELO, ON Y CROIT ?
La France est à la traine. Atteindre 9 % des déplacements réalisés à vélo, c’est tout juste rejoindre la moyenne européenne. Pas si ambitieux ! C’est simplement adopter le vélo pour une petite partie des déplacements courts. D’autres l’ont fait. Mais c’est un grand pas qui ne se fera pas tout seul. Il faut pour cela améliorer les infrastructures dans toute la France et augmenter le budget consacré au vélo, qui est aujourd’hui très bas. Avec des mesures réalisables financièrement et techniquement, on peut inverser la tendance et miser sur le décollage du vélo en France.
CHAPITRE 4 — LE VÉLO ELECTRIQUE EST-IL L’AVENIR DU VÉLO ?
Le vélo à assistance électrique fait fureur en France depuis quelques années, mais bien moins encore que chez nos voisins. Il touche particulièrement les femmes et les ainés, ainsi que les territoires peu denses et c’est justement là que le vélo classique est encore peu utilisé. Il séduit pour des déplacements plus longs, dans des territoires avec plus de relief. Il est surtout utilisé pour les déplacements du quotidien et vient majoritairement en substitution de la voiture. Ne l’opposons pas au vélo classique, leur complémentarité est nécessaire au changement.
CHAPITRE 5 — LES USAGES PRO DU VÉLO : MARGINAUX OU PRÉCURSEURS ?
Les professionnels à vélo : des marginaux ou des précurseurs ? Les postiers depuis longtemps, les livreurs express dans les grandes villes, les livreurs de repas depuis quelques années, mais aussi les food-bikes, collecteurs de déchets et autres explorateurs de niches tirent profit d’un mode de déplacement efficace, agile et particulièrement adapté à la ville. Des professionnels et des collectivités l’ont compris et misent sur ce mode de transport pour la ville de demain.
CHAPITRE 6 — LA PETITE REINE PART EN VACANCES
Le tourisme à vélo est en plein boom en France. Nous faisons de plus en plus de vélo en vacances et la France attire aussi des touristes étrangers itinérants. Elle est particulièrement gâtée par sa géographie, son climat et son patrimoine. Mais ce développement est surtout le fruit des efforts très importants réalisés par les collectivités ces dernières années. Elles misent sur cette forme de tourisme durable pour générer une activité économique locale, créatrice d’emploi dans les territoires ruraux. Investir sur le tourisme à vélo, c’est aussi contribuer à l’augmentation de la pratique du vélo au quotidien.
CHAPITRE 7 — LE VÉLO, ACHETER MOINS ET L’UTILISER PLUS
Les vélos français sont particulièrement bon marché… mais reviennent cher au kilomètre car ils roulent très peu ! La baisse du nombre de vélos vendus et la hausse de leur prix sont finalement de très bons signes : une montée en gamme des vélos est un très bon indicateur du développement de la pratique. Les ateliers vélo et les systèmes de location sont des solutions imbattables et offrent le meilleur prix au km pour l’usager. Ils méritent d’être développés.
CHAPITRE 8 — TOUCHE PAS MON VELO
¼ des personnes qui se sont fait voler leur vélo, n’en rachète pas et abandonne la pratique. Les règles d’urbanismes fixent maintenant une obligation d’aménager des stationnements sécurisés pour les vélos dans les bâtiments neufs et les grosses rénovations. Toutes les grandes gares devront également être équipées d’ici 2024. Cela représente des investissements importants mais là où l’on stationne une voiture, on peut mettre 25 vélos.
CHAPITRE 9 — DU VOLANT AU GUIDON, ACCOMPAGNONS LE CHANGEMENT
Avec un objectif de 9 % des trajets quotidiens réalisés à vélo d’ici 2024, contre 2,7% aujourd’hui, l’accompagnement vers de nouvelles pratiques doit se généraliser à l’échelle nationale et ce, dans un temps records. Plusieurs populations sont à prendre particulièrement en compte. Les plus jeunes, en leur inculquant le savoir-rouler dès le plus jeune âge ; les aînés, en leur permettant de tester et de trouver le vélo qui leur convient pour rester actif au quotidien ; les femmes, en les formant à la pratique du deux-roues. L’usage du vélo est aujourd’hui encore beaucoup considéré comme une pratique sportive ou de loisirs. C’est aussi le regard porté sur le vélo qu’il est nécessaire de faire évoluer.
CHAPITRE 10 — COMMENT FONT NOS VOISINS ?
À Copenhague, au Danemark, un déplacement sur deux se fait à vélo. En Allemagne, c’est 11 % des déplacement qui se font à vélo, que ce soit en ville, en périphérie ou en milieu rural. Les Pays-Bas, déjà connus pour leur politique vélo volontariste, prévoient d’augmenter encore leur budget, passant de 30 à 80€/an/personne ! Séville, en Espagne, est passé de 0,6 à 8 % de déplacements à vélo en moins de 5 ans ! La France est à la traîne comparée à ses voisins européens et il est intéressant de s’inspirer de ce qui est fait ailleurs pour faire évoluer la pratique de vélo à l’échelle nationale. Si eux y arrivent, alors pourquoi pas nous ?
CHAPITRE 11 — DES AMÉNAGEMENTS DE QUALITÉ
Vers le grand bond en avant des infrastructures vélo ? Pour augmenter les déplacements à vélo, il faut surtout gagner de nouveaux pratiquants. La sécurité est la préoccupation majeure des cyclistes existants mais surtout des cyclistes potentiels. L’enjeu est de proposer des itinéraires sécurisés, continus, visibles, rassurants pour les déplacements utilitaires mais aussi pour l’activité de loisir. Cela implique une montée en compétence des acteurs locaux, mais également une redéfinition des responsabilités pour passer de la notion de tronçon à la notion de réseau. Quel accompagnement dans cette révolution ?
CHAPITRE 12 — L’ÉCONOMIE DU VÉLO EN FRANCE
2,5 milliards d’euros par an et 13 500 emplois : voilà ce que représente, à l’heure actuel, l’économie directe du vélo en France. Mais sur les 3 millions de vélos vendus en 2018 en France, seulement 770 000 avaient été produits sur le territoire. La relocalisation de la production est donc essentielle pour permettre au secteur d’évoluer économiquement. Pour définir véritablement l’économie du vélo en France, il est important de prendre en compte les impacts indirects, comme sur le tourisme, la logistique et l’utilisation professionnelle, ou encore la santé, qui est un aspect majeur de la pratique du vélo. Avec ces données, l’économie du vélo contribue à hauteur de 22,5 milliards d’euros à l’économie française. Il pourrait monter jusqu’à 43,5 milliards si l’objectif des 9 % de trajets quotidiens à vélo est atteint d’ici 2024. Finalement, l’économie du vélo pourrait bien devenir un véritable moteur de l’économie française.
Références et sources de 12 clés pour investir dans le vélo, Impact économique et potentiel de développement des usages du vélo en France. Par Inddigo, Vertigo Lab, Cerema pour l’ADEME, la Fédération Française de Cyclisme et la Direction Générale des Entreprises : https://bit.ly/etude-velo
A lire également : Bilan de la pratique du vélo dans la mobilité du quotidien
Découvrez, chapitre après chapitre, les perspectives pour le vélo dans les prochaines années, ainsi que les défis à relever pour faire du deux-roues un moyen de déplacement incontournable en France.
CHAPITRE 1 — PASSONS À LA VITESSE SUPÉRIEURE
Malgré ce que l’on pourrait penser, l’usage du vélo n’augmente pas au niveau national. Si 40 % des français font du vélo au moins 1 fois par an, il est utilisé dans seulement 2.7 % des déplacements. Et la pratique n’est pas la même partout et pour tout le monde : nous avons aujourd’hui affaire avec une fracture sociale et territoriale de l’usage du vélo. En effet, son utilisation est très contrastée entre les centres-villes et les périphéries, entre les générations ou encore entre les professions. Mais profitons de la nouvelle dynamique pour propager cet élan sur tout le territoire et ainsi arriver à un véritable essor du vélo en France.
CHAPITRE 2 — ET SI LE VÉLO DEVENAIT UNE CHOSE SÉRIEUSE ?
Beaucoup d’idées reçues sont un frein à la pratique généralisée du vélo. En effet, pour certains le vélo serait trop lent, mais avec ses 15km/h en ville, il est plus rapide que la voiture et les transports en commun. De même pour ce qui est de la place qu’il prend dans l’espace publique, car une place de parking pour une voiture représente 25 places de parking pour vélos. Mais ce n’est pas tout ! Santé, accidents, pollutions : beaucoup d’idées préconçues restent encore à démonter, car finalement, le risque principal avec le vélo, c’est de ne pas en faire !
CHAPITRE 3 — 2024 : 9 % DES TRAJETS A VELO, ON Y CROIT ?
La France est à la traine. Atteindre 9 % des déplacements réalisés à vélo, c’est tout juste rejoindre la moyenne européenne. Pas si ambitieux ! C’est simplement adopter le vélo pour une petite partie des déplacements courts. D’autres l’ont fait. Mais c’est un grand pas qui ne se fera pas tout seul. Il faut pour cela améliorer les infrastructures dans toute la France et augmenter le budget consacré au vélo, qui est aujourd’hui très bas. Avec des mesures réalisables financièrement et techniquement, on peut inverser la tendance et miser sur le décollage du vélo en France.
CHAPITRE 4 — LE VÉLO ELECTRIQUE EST-IL L’AVENIR DU VÉLO ?
Le vélo à assistance électrique fait fureur en France depuis quelques années, mais bien moins encore que chez nos voisins. Il touche particulièrement les femmes et les ainés, ainsi que les territoires peu denses et c’est justement là que le vélo classique est encore peu utilisé. Il séduit pour des déplacements plus longs, dans des territoires avec plus de relief. Il est surtout utilisé pour les déplacements du quotidien et vient majoritairement en substitution de la voiture. Ne l’opposons pas au vélo classique, leur complémentarité est nécessaire au changement.
CHAPITRE 5 — LES USAGES PRO DU VÉLO : MARGINAUX OU PRÉCURSEURS ?
Les professionnels à vélo : des marginaux ou des précurseurs ? Les postiers depuis longtemps, les livreurs express dans les grandes villes, les livreurs de repas depuis quelques années, mais aussi les food-bikes, collecteurs de déchets et autres explorateurs de niches tirent profit d’un mode de déplacement efficace, agile et particulièrement adapté à la ville. Des professionnels et des collectivités l’ont compris et misent sur ce mode de transport pour la ville de demain.
CHAPITRE 6 — LA PETITE REINE PART EN VACANCES
Le tourisme à vélo est en plein boom en France. Nous faisons de plus en plus de vélo en vacances et la France attire aussi des touristes étrangers itinérants. Elle est particulièrement gâtée par sa géographie, son climat et son patrimoine. Mais ce développement est surtout le fruit des efforts très importants réalisés par les collectivités ces dernières années. Elles misent sur cette forme de tourisme durable pour générer une activité économique locale, créatrice d’emploi dans les territoires ruraux. Investir sur le tourisme à vélo, c’est aussi contribuer à l’augmentation de la pratique du vélo au quotidien.
CHAPITRE 7 — LE VÉLO, ACHETER MOINS ET L’UTILISER PLUS
Les vélos français sont particulièrement bon marché… mais reviennent cher au kilomètre car ils roulent très peu ! La baisse du nombre de vélos vendus et la hausse de leur prix sont finalement de très bons signes : une montée en gamme des vélos est un très bon indicateur du développement de la pratique. Les ateliers vélo et les systèmes de location sont des solutions imbattables et offrent le meilleur prix au km pour l’usager. Ils méritent d’être développés.
CHAPITRE 8 — TOUCHE PAS MON VELO
¼ des personnes qui se sont fait voler leur vélo, n’en rachète pas et abandonne la pratique. Les règles d’urbanismes fixent maintenant une obligation d’aménager des stationnements sécurisés pour les vélos dans les bâtiments neufs et les grosses rénovations. Toutes les grandes gares devront également être équipées d’ici 2024. Cela représente des investissements importants mais là où l’on stationne une voiture, on peut mettre 25 vélos.
CHAPITRE 9 — DU VOLANT AU GUIDON, ACCOMPAGNONS LE CHANGEMENT
Avec un objectif de 9 % des trajets quotidiens réalisés à vélo d’ici 2024, contre 2,7% aujourd’hui, l’accompagnement vers de nouvelles pratiques doit se généraliser à l’échelle nationale et ce, dans un temps records. Plusieurs populations sont à prendre particulièrement en compte. Les plus jeunes, en leur inculquant le savoir-rouler dès le plus jeune âge ; les aînés, en leur permettant de tester et de trouver le vélo qui leur convient pour rester actif au quotidien ; les femmes, en les formant à la pratique du deux-roues. L’usage du vélo est aujourd’hui encore beaucoup considéré comme une pratique sportive ou de loisirs. C’est aussi le regard porté sur le vélo qu’il est nécessaire de faire évoluer.
CHAPITRE 10 — COMMENT FONT NOS VOISINS ?
À Copenhague, au Danemark, un déplacement sur deux se fait à vélo. En Allemagne, c’est 11 % des déplacement qui se font à vélo, que ce soit en ville, en périphérie ou en milieu rural. Les Pays-Bas, déjà connus pour leur politique vélo volontariste, prévoient d’augmenter encore leur budget, passant de 30 à 80€/an/personne ! Séville, en Espagne, est passé de 0,6 à 8 % de déplacements à vélo en moins de 5 ans ! La France est à la traîne comparée à ses voisins européens et il est intéressant de s’inspirer de ce qui est fait ailleurs pour faire évoluer la pratique de vélo à l’échelle nationale. Si eux y arrivent, alors pourquoi pas nous ?
CHAPITRE 11 — DES AMÉNAGEMENTS DE QUALITÉ
Vers le grand bond en avant des infrastructures vélo ? Pour augmenter les déplacements à vélo, il faut surtout gagner de nouveaux pratiquants. La sécurité est la préoccupation majeure des cyclistes existants mais surtout des cyclistes potentiels. L’enjeu est de proposer des itinéraires sécurisés, continus, visibles, rassurants pour les déplacements utilitaires mais aussi pour l’activité de loisir. Cela implique une montée en compétence des acteurs locaux, mais également une redéfinition des responsabilités pour passer de la notion de tronçon à la notion de réseau. Quel accompagnement dans cette révolution ?
CHAPITRE 12 — L’ÉCONOMIE DU VÉLO EN FRANCE
2,5 milliards d’euros par an et 13 500 emplois : voilà ce que représente, à l’heure actuel, l’économie directe du vélo en France. Mais sur les 3 millions de vélos vendus en 2018 en France, seulement 770 000 avaient été produits sur le territoire. La relocalisation de la production est donc essentielle pour permettre au secteur d’évoluer économiquement. Pour définir véritablement l’économie du vélo en France, il est important de prendre en compte les impacts indirects, comme sur le tourisme, la logistique et l’utilisation professionnelle, ou encore la santé, qui est un aspect majeur de la pratique du vélo. Avec ces données, l’économie du vélo contribue à hauteur de 22,5 milliards d’euros à l’économie française. Il pourrait monter jusqu’à 43,5 milliards si l’objectif des 9 % de trajets quotidiens à vélo est atteint d’ici 2024. Finalement, l’économie du vélo pourrait bien devenir un véritable moteur de l’économie française.
Références et sources de 12 clés pour investir dans le vélo, Impact économique et potentiel de développement des usages du vélo en France. Par Inddigo, Vertigo Lab, Cerema pour l’ADEME, la Fédération Française de Cyclisme et la Direction Générale des Entreprises : https://bit.ly/etude-velo
A lire également : Bilan de la pratique du vélo dans la mobilité du quotidien