La Loi Anti-Gaspillage et Economie Circulaire (AGEC) prévoit de transformer le « Diagnostic déchets avant démolition » en « Diagnostic ressources » pour passer à une logique de réemploi et de valorisation des ressources et déchets de chantiers.
L’article 51 de la loi AGEC prévoit que « lors de travaux de démolition ou réhabilitation de bâtiments, le maître d’ouvrage est tenu de réaliser un diagnostic relatif à la gestion des produits, matériaux et déchets issus de ces travaux ».
Des retours d’expériences prometteurs menés par des collectifs d’architectes montrent que le réemploi des matériaux sur les chantiers peut largement se développer. Le réemploi devient une réalité attractive au cœur des projets de construction / réhabilitation. Pour diverses raisons, culturelles, économiques, sociales et environnementales, les maîtres d’ouvrage s’emparent petit à petit de ces nouvelles pratiques et montrent, eux aussi, qu’il est possible de récupérer, réparer, pour réutiliser sur leurs propres chantiers.
Le diagnostic ressources va plus loin qu’un inventaire
On entend par diagnostic plus qu’un simple inventaire des ressources présentes sur le projet. L’inventaire est la première étape. Le diagnostic devra aller plus loin et déterminer comment il faut orienter, récupérer, déposer les matériaux/éléments présents sur le chantier. On s’aperçoit rapidement qu’un bon « diagnostic ressources » nécessite diverses compétences, techniques, juridiques, environnementales, organisationnelles et financières.
Le développement d’une méthode appropriée permet de se poser les bonnes questions.
Comment valoriser les matériaux qui ne sont pas réutilisés dans le projet ?
Après avoir établi la liste des matériaux pouvant être réemployés, réutilisés ou recyclés sur le site, il s’agit alors de recenser les matériaux que le projet n’utilisera pas et dont il faudra se débarrasser. Le matériau devient alors un déchet.
Là encore, les questions affluent.
Le diagnostic doit permettre d’anticiper la partie opérationnelle du chantier
Le maître d’ouvrage pourra intégrer ses exigences dans ses cahiers des charges travaux et prévoir l’organisation à mettre en œuvre durant toute la durée du chantier pour atteindre ses objectifs. Un bon « diagnostic ressources » doit contenir une première étape technique plutôt liée à la connaissance des matériaux et à leur utilisation et une seconde étape liée à la gestion des déchets et leurs filières. Surtout il doit être porté par un maître d’ouvrage volontaire qui met au cœur de ses projets la préservation des ressources et l’envie de progresser sur ce sujet.
Inddigo accompagne la réalisation des Diagnostics ressources et apporte des réponses adaptées à chaque projet
Nous avons développé une méthode pour amener les maîtres d’ouvrage à se poser les bonnes questions, adaptées à leurs projets. Notre expertise, notre connaissance des territoires, et nos expériences leur sont utiles pour trouver ensemble leurs réponses.
Contactez-nous pour réaliser votre diagnostic ressources et déchets
L’article 51 de la loi AGEC prévoit que « lors de travaux de démolition ou réhabilitation de bâtiments, le maître d’ouvrage est tenu de réaliser un diagnostic relatif à la gestion des produits, matériaux et déchets issus de ces travaux ».
Des retours d’expériences prometteurs menés par des collectifs d’architectes montrent que le réemploi des matériaux sur les chantiers peut largement se développer. Le réemploi devient une réalité attractive au cœur des projets de construction / réhabilitation. Pour diverses raisons, culturelles, économiques, sociales et environnementales, les maîtres d’ouvrage s’emparent petit à petit de ces nouvelles pratiques et montrent, eux aussi, qu’il est possible de récupérer, réparer, pour réutiliser sur leurs propres chantiers.
Le diagnostic ressources va plus loin qu’un inventaire
On entend par diagnostic plus qu’un simple inventaire des ressources présentes sur le projet. L’inventaire est la première étape. Le diagnostic devra aller plus loin et déterminer comment il faut orienter, récupérer, déposer les matériaux/éléments présents sur le chantier. On s’aperçoit rapidement qu’un bon « diagnostic ressources » nécessite diverses compétences, techniques, juridiques, environnementales, organisationnelles et financières.
Le développement d’une méthode appropriée permet de se poser les bonnes questions.
- Peut-on conserver/maintenir de(s) matériau(x)/éléments sur l’infrastructure ? Par exemple des colonnes, escaliers, murs ou portes… ?
- Peut-on transformer certains matériaux pour élaborer de nouveaux matériaux réutilisables sur le projet ? Et ce, pas nécessairement dans le même usage pour lequel ils avaient été conçus ?
- Y a-t-il des freins techniques, juridiques, d’assurance à la réutilisation des matériaux dans le futur projet ?
- Doit-on établir des tests (techniques, environnementaux) pour la réutilisation ou le recyclage des matériaux sur le site ? Quels sont les tests ou attestations techniques nécessaires ?
- Quels sont les moyens dont on dispose pour assurer le stockage des matériaux ? Quelles conditions de dépose, tri démantèlement faut-il mettre en œuvre pour garder les matériaux en bon état ?
Comment valoriser les matériaux qui ne sont pas réutilisés dans le projet ?
Après avoir établi la liste des matériaux pouvant être réemployés, réutilisés ou recyclés sur le site, il s’agit alors de recenser les matériaux que le projet n’utilisera pas et dont il faudra se débarrasser. Le matériau devient alors un déchet.
Là encore, les questions affluent.
- Y a-t-il des structures locales intéressées par les matériaux ?
- Quels sont les responsabilités des différents acteurs dans le cadre du don des matériaux ?
- Quelles sont les possibilités de réutilisation vis-à-vis des normes des produits de construction ?
- Y a-t-il des acteurs (artisans, entreprises) capables de démonter sélectivement les matériaux localement pour mettre en place un tri à la source sur le chantier ?
- Quelles sont les conditions de dépose et de tri pour qu’un exploitant de gestion des déchets puisse valoriser au mieux ces déchets ?
- Quelle filière est la plus adaptée localement pour une meilleure valorisation ?
Le diagnostic doit permettre d’anticiper la partie opérationnelle du chantier
Le maître d’ouvrage pourra intégrer ses exigences dans ses cahiers des charges travaux et prévoir l’organisation à mettre en œuvre durant toute la durée du chantier pour atteindre ses objectifs. Un bon « diagnostic ressources » doit contenir une première étape technique plutôt liée à la connaissance des matériaux et à leur utilisation et une seconde étape liée à la gestion des déchets et leurs filières. Surtout il doit être porté par un maître d’ouvrage volontaire qui met au cœur de ses projets la préservation des ressources et l’envie de progresser sur ce sujet.
Inddigo accompagne la réalisation des Diagnostics ressources et apporte des réponses adaptées à chaque projet
Nous avons développé une méthode pour amener les maîtres d’ouvrage à se poser les bonnes questions, adaptées à leurs projets. Notre expertise, notre connaissance des territoires, et nos expériences leur sont utiles pour trouver ensemble leurs réponses.
Contactez-nous pour réaliser votre diagnostic ressources et déchets