A l’occasion de la semaine du Développement Durable, Bruno Lhoste, président d’Inddigo, répond à quelques questions pour partager les engagements de notre entreprise en faveur des enjeux environnementaux, économiques et sociétaux.
Depuis sa création Inddigo sensibilise et accompagne ses clients à la prise en compte des enjeux du développement durable dans leurs projets mais comment se traduisent ses engagements en son sein ?
Réconcilier l’économique et le vivant est notre conviction, notre raison d’être
« Inddigo est né il y a 30 ans, loin des urgences environnementales actuelles. Pourtant, depuis la naissance de l’entreprise, nous sommes convaincus que réconcilier l’économique et le vivant est la clé d’un futur soutenable. Nous accompagnons ainsi les territoires et les organisations à s’orienter vers des modes de production, de distribution, de consommation et de vie économes en ressources, qui impactent peu l’environnement ou même le régénèrent et qui soient créateurs d’activité et de bien-être. Ce que nous prônons auprès de nos clients, nous l’appliquons également en interne, avec nos collaborateurs. »
Inddigo, une entreprise-laboratoire
« Nous avons toujours eu à cœur de faire de l’entreprise un terrain d’expérimentation dans tous les domaines du développement durable : l’Environnement, l’Économie et le Social. Avec comme fil conducteur la cohérence avec nos valeurs, nous expérimentons dans le « Lab Inddigo » de nouveaux modèles et de nouvelles pratiques.
Quelques exemples :
Quelles sont les 3 mesures phares mises en place par Inddigo depuis sa création ?
1/
Plus d’un salarié sur quatre pédale pour venir travailler
« Je citerai d’abord la mise en place, dès 2002, de notre Plan De Mobilité (PDM). Inddigo est l’une des entreprises pionnières en France à avoir déployé un plan d’actions ambitieux en faveur de la mobilité alternative à la voiture individuelle. Depuis, nous avons actualisé plusieurs fois notre PDM et avons mis en place en 2016 l’Indemnité Kilométrique Vélo (IKV), après l’avoir expérimentée dès 2014 dans le cadre d’une mission pour le ministère de l’Écologie et des Transports. Aujourd’hui plus de 25 % des salariés Inddigo utilisent le vélo pour leurs déplacements domicile/travail.
Dans nos déplacements professionnels, nous privilégions également les transports en commun au détriment de la voiture et de l’avion : 44 % d’entre eux sont réalisés en train. »
2/
« Je mettrai ensuite en avant notre modèle économique original basé sur l’actionnariat réservé aux salariés et dirigeants en exercice.
55% de nos collaborateurs détiennent 100 % du capital d’Inddigo, motivés par la préservation de leur outil de travail, la garantie de l’indépendance de notre entreprise et de son modèle ou encore l’envie de s’impliquer dans sa gouvernance.
La valeur interne de l’action est calculée chaque année selon une formule originale et spécifique à Inddigo basée à la fois sur un indicateur financier (les fonds propres) et deux indicateurs sociaux (le nombre de collaborateurs et le salaire moyen). La valorisation raisonnable traduit la volonté des « anciens » de faciliter la transmission de l’entreprises aux collaborateurs qui leur succèdent. »
3/
« Enfin, dans le domaine social, la 3ème mesure qui me vient à l’esprit est le temps partiel choisi.
Nous permettons à nos collaborateurs de moduler leur temps de travail afin que chacun puisse atteindre l’équilibre vie professionnelle/vie personnelle qui lui convient à un moment particulier de sa vie. Le temps de travail peut être revu chaque année pour évoluer en fonction des besoins. »
Cette année, la Semaine Européenne du Développement Durable est placée sous l’angle de la lutte contre les inégalités, quels sont les engagements d’Inddigo sur ce sujet ?
« Je pense à l’égalité Hommes/Femmes qui constitue toujours un enjeu pour les entreprises et qui n’est jamais acquise totalement et demande d’y consacrer de l’énergie en permanence. Chez Inddigo, pour que les femmes aient autant leur place que les hommes dans les postes à responsabilités, nous promouvons leur présence dans les fonctions de management et dans les instances décisionnelles, Comité de Direction et Conseil d’Administration. Nous n’y sommes pas encore, car les femmes ne représentent pour l’instant que 41% de l’effectif des organes de direction, alors qu’elles constituent plus de la moitié des salariés. Bien sûr, à postes et expériences égaux leurs rémunérations sont identiques à celles des hommes.
L’égalité c’est aussi permettre que les hommes comme les femmes bénéficient de la même façon du temps partiel choisi pour s’investir dans leurs projets personnels. En 2018, près d’un tiers des hommes a ainsi fait le choix de ne pas travailler à temps plein. »
Comment sont accueillies les mesures mises en place ? Quelles sont les clés de réussite pour embarquer les collaborateurs dans l’intégration de ces enjeux ?
« La co-construction est une composante forte de notre gouvernance. Les actionnaires sont invités à s’exprimer sur la stratégie et les sujets importants pour l’entreprise à l’occasion d’un séminaire annuel dédié. Les échanges réguliers avec les représentants du personnel sur les aspects économiques et sociaux et les groupes de travail ad ’hoc permettent d’améliorer en permanence l’organisation et la qualité de vie au travail.
Des « Relais Environnement » volontaires se mobilisent dans nos agences, souvent en binômes, pour initier des temps conviviaux entre collaborateurs en lien avec les valeurs de l’entreprise et la protection de l’environnement. Tout au long de l’année, ils organisent des actions de sensibilisation en interne ou dans les quartiers voisins de nos bureaux. Les salariés se mobilisent volontiers pour participer aux initiatives locales. Je pense aux challenges mobilité comme AYAV « Allons-y à vélo » qui s’est tenu il y a deux semaines à Toulouse ou encore celui de la région Rhône-Alpes auquel nos collaborateurs de Chambéry vont participer ce jeudi.
Au-delà de ces engagements d’entreprise, nos collaborateurs se retrouvent également de leur propre initiative. Depuis quelques semaines des salariés ont lancé « Acteavons-nous », un groupe d’échanges qui rencontre déjà un beau succès. Ils se lancent des défis dans la bonne humeur, pour agir en faveur de l’environnement, au travail ou dans leur quotidien : consommer plus responsable, mieux gérer son énergie, organiser un troc ou un don géant, partager leurs recettes de produits ménagers écologiques, etc. »
Quels sont les enjeux pour aller plus loin demain ?
Une vision systémique est indispensable !
« Dans nos sociétés complexes, l’interdépendance des différents domaines est telle que, pour progresser dans une thématique, il faut tenir compte de ses liens avec les autres. Pour moi, l’enjeu majeur des prochaines années est de développer une véritable vision systémique partagée pour que chacun comprenne mieux les liens entre les différents problèmes, comme par exemple le lien très fort entre le climat et la biodiversité. C’est ainsi que l’on pourra vraiment progresser sur tous les fronts, sans perdre d’un côté ce que l’on aura gagné de l’autre. Cela doit permettre de cesser de nous quereller sur ce qui est prioritaire pour ainsi bâtir des solutions en synergie, dans une démarche intégrée.»
Depuis sa création Inddigo sensibilise et accompagne ses clients à la prise en compte des enjeux du développement durable dans leurs projets mais comment se traduisent ses engagements en son sein ?
Réconcilier l’économique et le vivant est notre conviction, notre raison d’être
« Inddigo est né il y a 30 ans, loin des urgences environnementales actuelles. Pourtant, depuis la naissance de l’entreprise, nous sommes convaincus que réconcilier l’économique et le vivant est la clé d’un futur soutenable. Nous accompagnons ainsi les territoires et les organisations à s’orienter vers des modes de production, de distribution, de consommation et de vie économes en ressources, qui impactent peu l’environnement ou même le régénèrent et qui soient créateurs d’activité et de bien-être. Ce que nous prônons auprès de nos clients, nous l’appliquons également en interne, avec nos collaborateurs. »
Inddigo, une entreprise-laboratoire
« Nous avons toujours eu à cœur de faire de l’entreprise un terrain d’expérimentation dans tous les domaines du développement durable : l’Environnement, l’Économie et le Social. Avec comme fil conducteur la cohérence avec nos valeurs, nous expérimentons dans le « Lab Inddigo » de nouveaux modèles et de nouvelles pratiques.
Quelques exemples :
- Notre siège social a accueilli une des premières centrales photovoltaïques sur le toit d’une entreprise,
- Nous avons effectué la rénovation très basse consommation de notre vieux bâtiment de Chambéry,
- Nous avons lancé une campagne de conseil individualisé pour accompagner nos salariés dans l’intégration de modes de déplacement plus respectueux de l’environnement dans leurs trajets domicile-travail,
- Nous prévenons la production de déchets à la source.
Quelles sont les 3 mesures phares mises en place par Inddigo depuis sa création ?
1/
Plus d’un salarié sur quatre pédale pour venir travailler
« Je citerai d’abord la mise en place, dès 2002, de notre Plan De Mobilité (PDM). Inddigo est l’une des entreprises pionnières en France à avoir déployé un plan d’actions ambitieux en faveur de la mobilité alternative à la voiture individuelle. Depuis, nous avons actualisé plusieurs fois notre PDM et avons mis en place en 2016 l’Indemnité Kilométrique Vélo (IKV), après l’avoir expérimentée dès 2014 dans le cadre d’une mission pour le ministère de l’Écologie et des Transports. Aujourd’hui plus de 25 % des salariés Inddigo utilisent le vélo pour leurs déplacements domicile/travail.
Dans nos déplacements professionnels, nous privilégions également les transports en commun au détriment de la voiture et de l’avion : 44 % d’entre eux sont réalisés en train. »
2/
« Je mettrai ensuite en avant notre modèle économique original basé sur l’actionnariat réservé aux salariés et dirigeants en exercice.
55% de nos collaborateurs détiennent 100 % du capital d’Inddigo, motivés par la préservation de leur outil de travail, la garantie de l’indépendance de notre entreprise et de son modèle ou encore l’envie de s’impliquer dans sa gouvernance.
La valeur interne de l’action est calculée chaque année selon une formule originale et spécifique à Inddigo basée à la fois sur un indicateur financier (les fonds propres) et deux indicateurs sociaux (le nombre de collaborateurs et le salaire moyen). La valorisation raisonnable traduit la volonté des « anciens » de faciliter la transmission de l’entreprises aux collaborateurs qui leur succèdent. »
3/
« Enfin, dans le domaine social, la 3ème mesure qui me vient à l’esprit est le temps partiel choisi.
Nous permettons à nos collaborateurs de moduler leur temps de travail afin que chacun puisse atteindre l’équilibre vie professionnelle/vie personnelle qui lui convient à un moment particulier de sa vie. Le temps de travail peut être revu chaque année pour évoluer en fonction des besoins. »
Cette année, la Semaine Européenne du Développement Durable est placée sous l’angle de la lutte contre les inégalités, quels sont les engagements d’Inddigo sur ce sujet ?
« Je pense à l’égalité Hommes/Femmes qui constitue toujours un enjeu pour les entreprises et qui n’est jamais acquise totalement et demande d’y consacrer de l’énergie en permanence. Chez Inddigo, pour que les femmes aient autant leur place que les hommes dans les postes à responsabilités, nous promouvons leur présence dans les fonctions de management et dans les instances décisionnelles, Comité de Direction et Conseil d’Administration. Nous n’y sommes pas encore, car les femmes ne représentent pour l’instant que 41% de l’effectif des organes de direction, alors qu’elles constituent plus de la moitié des salariés. Bien sûr, à postes et expériences égaux leurs rémunérations sont identiques à celles des hommes.
L’égalité c’est aussi permettre que les hommes comme les femmes bénéficient de la même façon du temps partiel choisi pour s’investir dans leurs projets personnels. En 2018, près d’un tiers des hommes a ainsi fait le choix de ne pas travailler à temps plein. »
Comment sont accueillies les mesures mises en place ? Quelles sont les clés de réussite pour embarquer les collaborateurs dans l’intégration de ces enjeux ?
« La co-construction est une composante forte de notre gouvernance. Les actionnaires sont invités à s’exprimer sur la stratégie et les sujets importants pour l’entreprise à l’occasion d’un séminaire annuel dédié. Les échanges réguliers avec les représentants du personnel sur les aspects économiques et sociaux et les groupes de travail ad ’hoc permettent d’améliorer en permanence l’organisation et la qualité de vie au travail.
Des « Relais Environnement » volontaires se mobilisent dans nos agences, souvent en binômes, pour initier des temps conviviaux entre collaborateurs en lien avec les valeurs de l’entreprise et la protection de l’environnement. Tout au long de l’année, ils organisent des actions de sensibilisation en interne ou dans les quartiers voisins de nos bureaux. Les salariés se mobilisent volontiers pour participer aux initiatives locales. Je pense aux challenges mobilité comme AYAV « Allons-y à vélo » qui s’est tenu il y a deux semaines à Toulouse ou encore celui de la région Rhône-Alpes auquel nos collaborateurs de Chambéry vont participer ce jeudi.
Au-delà de ces engagements d’entreprise, nos collaborateurs se retrouvent également de leur propre initiative. Depuis quelques semaines des salariés ont lancé « Acteavons-nous », un groupe d’échanges qui rencontre déjà un beau succès. Ils se lancent des défis dans la bonne humeur, pour agir en faveur de l’environnement, au travail ou dans leur quotidien : consommer plus responsable, mieux gérer son énergie, organiser un troc ou un don géant, partager leurs recettes de produits ménagers écologiques, etc. »
Quels sont les enjeux pour aller plus loin demain ?
Une vision systémique est indispensable !
« Dans nos sociétés complexes, l’interdépendance des différents domaines est telle que, pour progresser dans une thématique, il faut tenir compte de ses liens avec les autres. Pour moi, l’enjeu majeur des prochaines années est de développer une véritable vision systémique partagée pour que chacun comprenne mieux les liens entre les différents problèmes, comme par exemple le lien très fort entre le climat et la biodiversité. C’est ainsi que l’on pourra vraiment progresser sur tous les fronts, sans perdre d’un côté ce que l’on aura gagné de l’autre. Cela doit permettre de cesser de nous quereller sur ce qui est prioritaire pour ainsi bâtir des solutions en synergie, dans une démarche intégrée.»