Point d’étape sur notre mission « Mobilité Active, Sport-Santé et Compétitivité des Entreprises ». Avant la livraison des résultats en fin d’année, nous pouvons déjà affirmer que peu d’entreprises agissent avec la même intensité sur les 2 volets pourtant complémentaires !

Nous vous l’avions précisé en début d’année, Inddigo coordonne la mise en place et l’évaluation du programme « Mobilité Active, Sport-Santé et Compétitivité des Entreprises (MASSCE) », pour l’ADEME, le Club des villes et territoires cyclables et leurs partenaires, en co-traitance avec l’Observatoire National de l’Activité Physique et Sportive (ONAPS).

Tout l’enjeu de ce programme est de définir :
  • quelles sont les actions mises en place en entreprises ? Pour favoriser le sport ? Pour encourager les modes actifs ?
  • quelles sont les actions qui rencontrent le plus de succès ?
  • quels sont les résultats obtenus ?
  • quel lien existe-t-il entre promotion du sport en entreprise et changement de mobilité ?

Avec l’objectif ultime de favoriser à la fois le sport en entreprise et les mobilités actives (vélo, marche à pied, trottinette, etc.).

 Notre mission consiste en :
  1. la réalisation d’une grande étude bibliographique ;
  2. la recherche des entreprises intéressées pour participer à la démarche ;
  3. la réalisation d’entretiens avec les dirigeants ;
  4. une importante enquête auprès des salariés ;
  5. la confrontation des études et enquêtes et l’analyse des résultats ;
  6. la publication des résultats.

En ce mois de septembre 2019, nous sommes au cœur de l’étape de traitement des enquêtes. Nous pouvons nous réjouir du taux de retour élevé au sein d’Inddigo qui montre une très bonne mobilisation des salariés. Notre entreprise a en effet intégré la démarche comme 17 autres structures.

Les quelques semaines à venir nous le confirmeront mais un constat s’affirme déjà : Le sport et la mobilité sont 2 domaines bien distincts. Peu d’entreprises mènent à la fois des actions en faveur de la promotion du sport et des actions pour la promotion des mobilités actives.

Le cas semble d’autant plus vrai pour les entreprises qui incitent au changement de mobilité, dans le cadre d’un Plan De Mobilité par exemple. Elles s’appuient peu sur les bienfaits du sport pour motiver leurs salariés, bienfaits qui ne sont pourtant plus à démontrer.


L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) préconise aux adultes de pratiquer environ 3 heures de sport par semaine.

Le but n’est pas de faire 3 heures de sport intense en une fois, le concept d’accumulation recommandé par l’OMS, prévoit « d’atteindre l’objectif de 150 minutes d’activité physique hebdomadaire en pratiquant plusieurs activités de plus courte durée --au moins 10 minutes chacune-- réparties sur une semaine, le principe étant ensuite d’additionner le temps consacré à chacune de ces activités ».
Or, se rendre au travail à pied, en trottinette, à vélo, permettrait à de nombreuses personnes d’atteindre facilement cet objectif :
  • avec peu de contraintes horaires : dans les déplacements urbains de moins de 5 km, la vitesse moyenne d’une voiture est proche de celle d’un vélo ;
  • avec un effort d’intensité faible ou moyen ;
  • en économisant les frais de transports motorisés ou le prix d’un abonnement à une salle de sport.

La sédentarité est dangereuse pour la santé. Le sport est un atout pour les salariés et les entreprises.
Il est préférable de faire peu de sport que de ne pas en faire du tout ! Même une activité occasionnelle et de faible intensité a un impact sur la santé. Confortées par les nombreuses études qui démontrent les bienfaits du sport sur la santé de leurs salariés, le taux d’absentéisme et même sur la productivité, des entreprises organisent des séances de sport pendant les pauses déjeuners ou proposent des micros-activités sur le lieu de travail. Certains employeurs incitent également leurs salariés sédentaires à pratiquer régulièrement quelques exercices et étirements au bureau.

Parallèlement à l’objectif de 30 mn d’activité physique par jour, il est important d’éviter une sédentarité prolongée, (par exemple devant un écran) de plus de 1 à 2 h. Se lever régulièrement, monter des escaliers pour aller boire un verre, faire quelques étirements, des flexions, des exercices courts de gainage sont aussi des activités à intégrer à la ration quotidienne.

Nous vous informerons en fin d’année sur les actions qui rencontrent le plus de succès auprès de notre panel.

Quel mode actif de déplacement a le plus d’impact sur la santé ?
Les études révèlent que le Vélo à Assistance Électrique (VAE) a paradoxalement un impact santé très important, et même supérieur au vélo classique dans de nombreux cas. Pourquoi ?
  • La fréquence de pratique est plus importante : on n’hésite pas à prendre le VAE
  • La distance parcourue est plus longue : 8 km en moyenne à VAE contre un peu moins de 4 km à vélo classique
  • Le passage au VAE concerne majoritairement des autosolistes ayant jusqu’alors peu d’activités physique : le bénéfice physique est maximum
  • Le VAE touche majoritairement des personnes de plus de 50 ans pour lesquelles l’impact de l’activité physique est optimum

Nous livrerons les résultats issus du programme « Mobilité Active, Sport-Santé et Compétitivité des Entreprises (MASSCE) » dans 3 mois.